vendredi 2 avril 2010

deuxième visite du réseau Emile

second visit of reseau emile

Je suis très reconnaissante à ce groupe d'infirmières et de médecins qui sont prêts à venir discuter avec vous de vos choix en utilisant la terminologie du non-initié, avec clarté, souvent absente chez les médecins.
Par exemple, à propos de la chimiothérapie que j'ai reçue l'an dernier, et pour laquelle on est arrivé à la conclusion que les trois mois pendant lesquels elle s'était déroulée avaient été perdus, qu'elle m'avait rendue malade, peut-être même aggravé mon état de santé, on dit maintenant qu'en fait elle pourrait avoir marché, puisque le scanneur CT sur les poumons a révélé un meilleur résultat que l'on avait escompté.  Ceci n'a pas de sens à mes yeux.  Comment un scanneur effectué immédiatement après le traitement peut-il avoir l'air mauvais puis neuf mois plus tard avoir l'air meilleur?
Le médecin du Réseau, le Docteur Larouture, m'a expliqué que cela peut agir comme un herbicide et avoir  un effet immédiat, ou pas du tout, ou bien quelquefois un effet beaucoup plus tard.  Donc, j'ai compris!  Simple.
Il m'a aussi expliqué que si j'opte pour la chimiothérapie je dois prendre deux choses en compte, c'est à dire être en forme physiquement et être forte mentalement.  C'est toujours bon d'avoir un but positif en tête pour vous soutenir dans la bataille.
Je sais que c'est du bon sens  mais tout devient si confus, lorsque que les médecins vous parlent de différents agents chimiques, des doses que vous avez reçues et quand vous les avez reçues, alors que la seule chose à laquelle vous puissiez penser c'est "est-ce que je peux encore la subir?".  Avoir des nausées, les vomissements, la perte des cheveux pour la quatrième fois, avoir la peau jaune tout en n'ayant plus de centres d'intérêt car on est consommé par cette maladie auto-infligée.  ET, ET, au bout de trois mois, si vous survivez, n'avoir aucune garantie que cela marche, pour quelques semaines de vie supplémentaires, ou quelques mois, ou plus.
Quelle décision impossible!
Je l'évite pour le moment, et j'espère que bientôt j'aurais la force d'y faire face, comme il se doit.
Je vais bien profiter de cette journée avec mon fils passée à préparer la maison pour l'invasion des jeunes qui viennent à Paris pour soutenir Jerina et Jack lors du marathon de la semaine prochaine.

Publié par Caroline à l'adresse 08:47 1 commentaires

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